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Pionnier

Nous recevons des commentaires à l’effet que notre stratégie de produit n’est pas suffisamment explicite. Sans vouloir nous dérober, c’est un peu volontaire puisqu’il est en cours de développement. Néanmoins, on peut en divulguer davantage.

C’est bien connu, sous nos latitudes, notre principal besoin énergétique est la chaleur. On n’a qu’à consulter notre facture de chauffage pour s’en persuader. Cependant, toutes les chaleurs ne sont pas égales sur le plan des pertes dans l’environnement. L’état actuel de la technologie biaise souvent notre raisonnement sur ce qui est utile et superflu.

Lorsqu’on songe à la biomasse pour combler nos besoins de chauffage, les premières images mentales qui nous viennent sont souvent la génération de gaz combustibles comme le méthane (gaz naturelle ou Biochar) ou la combustion sous toutes ses formes.

La production de gaz combustible ouvre la porte un procédé relativement complexe à hauts risques d’explosion. Cette industrie doit donc composer avec toute un arsenal d’équipements à l’épreuve des explosions. Du coup, ça devient vite très complexe et … moins efficace. Ce gaz devra être transporté et entreposé. Ceci crée des pertes néfastes pour l’environnement. Il faut admettre ici que ce n’est pas du gaz qu’on veut mais de la chaleur.

Brûler la biomasse ou plus communément du bois de chauffage s’approche plus de la couverture du besoin réel en chaleur. Grossièrement, la réaction chimique de la combustion permet au Carbone contenu dans la biomasse d’être oxydé par l’Oxygène contenu dans l’air pour former du Monoxyde Carbone (très néfaste) ou du Dioxyde de Carbone. Ces gaz sont rejetés dans l’atmosphère avec d’autres sous-produit de la combustion tous plus polluants les uns que les autres. À la fin de cette réaction chimique exothermique, il ne reste que de la cendre dont les vertus de revalorisation sont limitées.

Le français Jean Pain a prouvé qu’il y avait une autre façon de tirer de la chaleur de la biomasse. En effet, on arrive à égaler voir dépasser la production thermique des deux procédés précédents en ayant recours à la dégradation bactériologique naturelle de la biomasse. Cette approche est simple et ne génère pas de sous-produits nuisibles.

1200W inc. s’affaire à développer une version domestiquée du procédé de M. Jean Pain. Cette version urbaine permettra aux clients de se réchauffer pendant une période de plusieurs mois sans aucun effort physique ou technologie complexe. L’efficacité est supérieure à toutes les autres sources d’énergie et le sous-produit principal de ce système est le compost. Inutile de mentionner que ce dernier est un engrais de choix dans la culture biologique. Ce procédé est vieux comme le monde et il est parfaitement intégré dans le cycle biologique de la nature.

Sur le plan de l’avancement technologique, on peut affirmer que les recettes sont confectionnées et que la conception du générateur de chaleur aérobique est terminée. Nous en sommes donc à la recherche de financement pour amorcer la construction et la caractérisation du bioréacteur.

 
 
 

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